L’an passé, un fait divers paraît dans les journaux. Un drame survenu dans un lycée pourtant banal fait basculer l’existence d’un groupe d’adolescents. L’un d’eux s’est donné la mort.
Aujourd’hui, des lycéens tentent de retracer les événements. Vivre l’histoire pour la comprendre en jouant avec les frontières de la réalité et du récit. Plonger dans les faits pour essayer de comprendre. Que s’est-il passé ? Et pourquoi ?

       L'Eveil du Printemps devient ici un fait divers, une tragédie enfantine pleine de lumière et de fureur, nous questionnant sur ce moment charnière du passage de l'enfance à l'âge adulte. Sur l'importance de trouver sa place dans le monde. Dans ce monde d'adultes en apparence si lointains et incapables de trouver des réponses qui apaisent et structurent.

          Frank Wedekind écrit cette pièce en 1891 à l’âge de 26 ans, elle fut jouée pour la première fois en 1906 mais trois scènes furent censurées. Ce n'est que trente ans plus tard, en 1928 qu'elle est montée dans son intégralité.

         Malgré le temps qui sépare notre époque de la sienne, la modernité de cette pièce est frappante. Les tabous sexuels, l'intolérance, les pressions sociales, familiales, religieuses, morales ou individuelles existent bel et bien aujourd'hui sous d'autres formes, plus insidieuses et hypocrites peut-être.

        Par le biais d’une adaptation moderne, Les Chiens Andalous mettent en valeurs l’actualité de ce classique de la littérature allemande avec un souffle de liberté et d’espoir. Une énergie sauvage de jeunesse.